1971 |
"L'histoire du K.P.D. (...) n'est pas l'épopée en noir et blanc du combat mené par les justes contre les méchants, opportunistes de droite ou sectaires de gauche. (...) Elle représente un moment dans la lutte du mouvement ouvrier allemand pour sa conscience et son existence et ne peut être comprise en dehors de la crise de la social-démocratie, longtemps larvée et sous-jacente, manifeste et publique à partir de 1914." |
Révolution en Allemagne
Pierre Broué
Essai de définition du rôle d'un parti communiste
Les lendemains du congrès de Heidelberg n'apparaissent guère favorables à Levi et à la centrale. Non seulement la prise de position des bolcheviks laisse la porte ouverte à une révision de leur attitude scissionniste, que Radek condamne nettement, mais encore il est évident que la majorité des militants du parti demeurent fidèles à leurs porte-drapeau gauchistes. L'opposition, en effet, rencontre un écho quand elle dénonce les méthodes «bureaucratiques » employées contre elle et la détermination de la centrale de chasser du parti tous les opposants. Les conditions de clandestinité dans lesquelles se déroule cette crise interne rendent en effet plausible l'accusation selon laquelle l'objectif de Levi serait la conclusion d'une alliance à perspectives électoralistes avec les social-démocrates indépendants, et l'exclusion des gauchistes le prix payé pour ce rapprochement.
A l'exception de Chemnitz, ce sont les plus gros districts qui ont soutenu l'opposition dans sa bataille à la veille du congrès de Heidelberg. Ils restent solidement entre ses mains et repoussent par de fortes majorités les thèses adoptées au congrès : ainsi à Essen, où 43 militants seulement, sur un effectif de 2 000 environ, approuvent les thèses de la centrale [1]. A Hambourg, à Brême, à Berlin, à Dresde, bastions de l'opposition, la centrale prend l'initiative de convoquer directement les militants pour leur soumettre l'approbation des décisions du congrès et obtenir d'eux le désaveu des militants locaux : les résultats sont médiocres, pour ne pas dire catastrophiques [2]. Si l'on en croit, par exemple, Ruth Fischer, dans le district de Berlin-Brandebourg, qui comptait 12 000 militants à la veille du congrès de Heidelberg, 36 seulement sont présents pour en entendre le compte rendu présenté par Wilhelm Pieck [3]. La scission est consacrée à Berlin par une conférence de district qui se tient le 4 janvier et au cours de laquelle les dirigeants du district appellent à refuser de reconnaître les décisions du congrès [4]. Après des mois de bataille, en mars 1920, le district contrôlé par la centrale ne comptera pas plus de 800 militants [5]. Le comité central des 4 et 5 janvier va pourtant de l'avant dans l'application des décisions du congrès de Heidelberg et procède en bloc à l'exclusion de tous les districts et organisations dont les conférences ont refusé d'accepter les thèses et d'admettre l'exclusion des délégués de l'opposition : dès février 1920, les districts du Nord, du Nord-Est, de Saxe occidentale et de Berlin-Brandebourg sont exclus du parti; d'autres organisations, celles de Thuringe et d'Elberfeld-Barmen, sont en voie de l'être [6]. Les militants restés fidèles à la centrale - la frontière entre le « parti » et l' « opposition » manque de netteté - ne sont pas pour autant de la meilleure trempe. Au congrès de Karlsruhe, en février 1920, Heinrich Brandler, qui revient de la Ruhr, n'hésite pas à affirmer :
« Nous n'avons pas encore un parti. (...) Ce qui existe, en Rhénanie-Westphalie, est pire que si nous n'y avions rien. (...) Il ne sera pas possible d'y construire le parti communiste dans un délai rapproché. (...) Ce qui y a été fait a discrédité notre nom et notre parti. (...) Il en résulte que nos hommes n'ont pas la moindre autorité parmi les travailleurs » [7].
Au cours du même débat, Eberlein conteste cette appréciation, mais révèle qu'il n'y a plus d'organisation contrôlée par la centrale dans des centres comme Brême, Hambourg, Hanovre, Dresde, Magdebourg et que nombre de groupes locaux ont rompu avec elle toutes relations [8].
En fait, en dehors de Stuttgart, où le nombre de militants serait passé depuis Heidelberg de 4 600 à 5 300 [9], et de Chemnitz - de 14 à 16 000 [10]-, le parti communiste allemand n'est plus implanté que sous la forme de petits groupes isolés.
La centrale est pourtant servie par les développements qui se produisent au sein de l'opposition, et notamment par les fracassantes prises de position de Wolffheim et Laufenberg, dont Levi avait fait ses cibles pendant et après le congrès.
Dès octobre 1918, les deux responsables hambourgeois avaient défendu, au sein de leur organisation locale, la thèse de la nécessaire transformation de la révolution en guerre populaire révolutionnaire contre les impérialistes de l'Entente, en alliance avec la Russie soviétique. En mai 1919, ils avaient, avec une grande violence, pris position contre l'éventuelle signature, par le gouvernement allemand, du traité de Versailles, considérée comme une capitulation devant l'impérialisme mondial [11], Cependant, dans la période précédant le congrès de Heidelberg, ils n'insistent pas sur cette perspective, guerroient à la fois contre la participation aux élections et aux syndicats - en faveur des « unions» et contre la centralisation du parti : Levi, à Heidelberg, les attaque sur ce terrain et les taxe de « syndicalisme », mais ne fait aucune allusion à leurs positions en faveur de la « guerre révolutionnaire ».
Or, dès le lendemain du congrès de Heidelberg, les militants de Hambourg tentent, en même temps, d'unifier l'opposition derrière eux et de l'entraîner sur leurs positions nationalistes de type nouveau, L'organe communiste de Hambourg, Kommunistische Arbeiterzeitung, lance un appel au regroupement des organisations de l'opposition:
« Toutes les organisations de parti du parti communiste allemand qui pensent que la dictature du prolétariat doit être la dictature de la classe ouvrière et non la dictature des dirigeants d'un parti, qui pensent en outre que les actions révolutionnaires de masse ne sont pas commandées d'en haut par un groupe de chefs, mais doivent émaner de la volonté des masses elles-mêmes et être préparées par le rassemblement sur le plan de l'organisation des prolétaires révolutionnaires dans les organisations de masse révolutionnaires sur la base de la démocratie la plus large, sont invitées à se mettre en liaison avec l'organisation du parti de Hambourg » [12].
Le 3 novembre, sous forme de supplément du Kommunistische Arbeiterzeitung, le district de Hambourg publie un texte dû à la plume de Wolffheim et Laufenberg : « Guerre populaire révolutionnaire ou guerre civile contre-révolutionnaire - Première adresse communiste au prolétariat allemand [13]. » Ils y défendent la thèse de la « prolétarisation » de la nation allemande, et de la nécessité d'une alliance de la nation-prolétaire avec la révolution russe pour une guerre révolutionnaire contre l'Entente, Leur thèse se précise avec un second pamphlet, « Communisme contre spartakisme » [14], dans lequel ils mêlent un exposé sur la nécessité de la « paix civile » - la bourgeoisie devant accepter le rôle dirigeant du prolétariat pour sauver la nation - à de furieuses attaques contre Paul Levi, ne reculant même pas devant l'antisémitisme, puisqu'ils le traitent de « Judas de la révolution allemande », l'accusant d'avoir en 1918, par sa propagande défaitiste, « poignardé le front allemand » [15].
Critiqués au sein même de l'opposition - où le seul élément responsable qui les soutiendra sera Friedrich Wendel -, violemment attaqués par les dirigeants de l'Internationale et ceux du K.P.D. (S) [16] - c'est Radek qui invente pour leur théorie le nom de « national-bolchevisme » -, Wolffheim et Laufenberg demeurent cependant partie prenante de l'organisation de l'opposition, dont ils constituent, dans les derniers mois de 1919 et les premiers de 1920, les fleurons les plus spectaculaires.
Au moment où Wolffheim et Laufenberg commencent à se discréditer en tant que porte-parole de l'opposition communiste de gauche, les gauchistes allemands reçoivent le renfort des communistes hollandais Gorter et Pannekoek. Dès la fin de novembre 1918, Hermann Goner s'est en effet rendu à Berlin, où il collabore avec les éléments gauchistes, influençant en particulier Karl Schröder, se faisant le théoricien des « organisations révolutionnaires d'entreprise » et vraisemblablement l'un des inspirateurs, en février 1920, de l'Allgemeine Arbeiter-Union, première tentative d'unification « unioniste» à l'échelle de l'Allemagne [17].
Anton Pannekoek revient en Allemagne à la même époque, rejoint ses anciens camarades et disciples de Brême et de Berlin, collabore à la presse des I.K.D. puis à celle des organisations locales gauchistes du K.P.D. (S) [18]. Dès le lendemain du congrès de Heidelberg, il s'attelle à la tâche de l'explication théorique des divergences entre la centrale et les gauchistes, dans une série d'articles du Kommunist de Brême sur « Les Divergences en matière de tactique et d'organisation» et surtout dans son étude - publiée sous le pseudonyme de K. Horner - sur « La Révolution mondiale et la tactique communiste » [19]. Bientôt, oubliant leur impatience de l'année 1919, la majorité des gauchistes vont se retrouver derrière l'analyse de Pannekoek pour dénoncer l'opportunisme de la centrale allemande et les tendances similaires des dirigeants de l'Internationale et du parti russe, dans une polémique dirigée pour l'essentiel contre Radek.
Pannekoek tire en effet des premiers mois de la révolution allemande une conclusion opposée à l'analyse des gauchistes dans cette période : pour lui, l'expérience allemande fait en effet ressortir « la nature des forces, qui fera nécessairement de la révolution en Europe de l'Ouest un processus de longue durée » [20]. Pensant - comme Levi l'affirmait dès la conférence de Francfort en août 1919 - que l'Allemagne est désormais entrée dans une phase de stagnation, il écrit :
« Deux tendances se manifestent. (...) L'une (...) veut radicaliser les esprits, éclairer par la parole et par l'action, et s'efforce, pour cette raison, d'opposer avec la plus grande vigueur les principes nouveaux aux idées anciennes. L'autre, désireuse d'amener à l'activité pratique des masses qui s'y montrent peu enclines, cherche à éviter le plus possible de les choquer et fait ressortir ce qui unit plutôt que ce qui sépare. La première entend provoquer un clivage net et clair, la seconde vise à rassembler; le nom de tendance « radicale » convient à la première, celui d' « opportunisme » à la seconde. ( ... ) Il est hors de doute que l'opportunisme va prendre une singulière importance au sein de l'Internationale communiste» [21].
L'idée centrale du nouvel opportunisme lui paraît être celle selon laquelle un parti, grand ou petit, serait capable à lui seul, de réaliser la révolution :
« Pas plus qu'un petit parti radical, un grand parti de masse ou une coalition de divers partis ne sauraient mener à bien une révolution. Celle-ci est l'œuvre des masses, elle se déclenche spontanément. ( ... ) Ce qui sépare les communistes des social-démocrates, c'est l'intransigeance avec laquelle les premiers mettent en avant les principes nouveaux (système des soviets et dictature). L'opportunisme au sein de la III° Internationale emploie le plus souvent possible les formes et les méthodes de lutte léguées par la II° Inrernationale. Après que la révolution russe eut remplacé le parlementarisme par le système des soviets et édifié le mouvement syndical sur la base des usines, certaines tentatives - les premières - de suivre ce modèle virent le jour en Europe. Le parti communiste d'Allemagne boycotta les élections à l'Assemblée nationale et propagea l'idée d'une sortie organisée, immédiate ou progressive, des syndicats. Mais lorsqu'en 1919 la révolution se mit à refluer et à stagner, la direction du parti opta pour une tactique nouvelle, revenant au parlementarisme et soutenant les vieilles organisations contre les unions » [22].
La cause de la victoire de la bourgeoisie allemande sur la révolution de 1918-1919 réside à son avis dans un « facteur caché », « le pouvoir spirituel de la bourgeoisie sur le prolétariat » :
« C'est parce que les masses demeurent encore totalement soumises au mode de pensée bourgeois qu'après l'effondrement de la domination bourgeoise elles l'ont rétablie de leurs propres mains » [23].
L'exemple allemand permet de comprendre les problèmes de la révolution prolétarienne dans un pays où le mode de production bourgeois et une haute culture existent depuis des siècles :
« (Il) montre à l'œuvre des forces concrètes que nous avons désignées ici sous le nom d'hégémonie des conceptions bourgeoises : la vénération de formules abstraites du genre de la « démocratie »; la puissance des habitudes de pensée et de points du programme, tels que la réalisation du socialisme grâce à des chefs parlementaires et à un gouvernement socialistes; le manque de confiance du prolétariat en lui-même ( ... ) mais, bien plus encore, la croyance dans le parti, l'organisation, les chefs qui, des dizaines d'années durant, avaient personnifié la lutte, les buts révolutionnaires » [24].
Rejetant la thèse de la « minorité agissante », écartant l'illusion selon laquelle le pouvoir était à la portée des révolutionnaires, Pannekoek estime qu'il s'agit de développer au sein du prolétariat les bases d'un pouvoir de classe permanent. Tâche longue et difficile, qui contraint les révolutionnaires à reconsidérer les perspectives non seulement de Marx, mais des bolcheviks, en ce qui concerne la révolution dans les pays avancés :
« Les pays appelés à constituer le centre du nouvel univers communiste sont en effet ces pays nouveaux où les masses, loin d'être intoxiquées par les miasmes idéologiques de la bourgeoisie, sont sorties, avec les débuts de l'industrialisation, de la vieille passivité résignée, en même temps que s'éveillent en leur sein un sentiment communautaire, l'esprit communiste; pays où il existe également les matières premières nécessaires à mettre les techniques les plus modernes, héritées du capitalisme, au service de la rénovation des formes de production traditionnelles et où l'oppression est telle qu'elle engendre inévitablement la lutte et la combativité, mais où il n'existe pas de bourgeoisie excessivement puissante et capable de bloquer cette rénovation » [25].
Analyse originale, pessimiste pour l'immédiat mais confiante dans l'avenir, et dont le seul point commun avec l'idéologie gauchiste, telle qu'elle s'est jusque-là manifestée dans l'opposition, semble être l'hostilité à la formation de partis reconnaissants le rôle des « chefs » et admettant la possibilité d'un travail révolutionnaire dans les parlements bourgeois et les syndicats réformistes. L'opinion de Pannekoek est aux antipodes du pronostic de Laufenberg, rendant compte en novembre du congrès de Heidelberg et accusant la centrale de « manque de confiance dans les masses », puisqu'elle se refuse à agir comme si le problème du pouvoir devait être réglé au cours de l'hiver qui vient [26].
Ce n'est pas là pourtant la principale des contradictions de l'opposition, qui doit se situer également par rapport à la révolution russe et au rôle des partis communistes, ainsi que, plus concrètement, par rapport au parti officiel et à l'adhésion à l'Internationale.
En partie sous l'influence de Pannekoek, et probablement de Radek, qui pèse de tout son poids sur ses vieux camarades de Brême, en partie sous l'effet de la réaction aux thèses nationalistes, se développe au sein de l'opposition un courant qui peut être considéré comme conciliateur. Dès le lendemain de l'adresse des dirigeants de Hambourg, les responsables de Brême réagissent contre le courant national-bolcheviste, qu'ils vont condamner sans ambiguïté, et créent un « bureau d'information» pour l'ensemble de l'opposition [27]. Le 23 décembre 1919, ce bureau, soutenu par l'organisation communiste de Brême de l'opposition, forte de ses 8 000 membres, lance un appel qui constitue une tentative raisonnée pour éviter la scission. Il se prononce en effet pour la convocation, à la fin de janvier, d'une nouvelle conférence du parti à laquelle seraient représentées toutes les organisations, quelle qu'ait été leur position à l'égard des thèses adoptées à Heidelberg, et pour la poursuite immédiate de la discussion commencée et prématurément interrompue à Heidelberg, avec un engagement, de la part de la centrale, de renoncer immédiatement à toute mesure de type scissionniste, exclusions ou autres [28].
En février 1920, lors de la fondation de l'A.A.U., c'est Karl Becker, au nom des militants de Brême, qui présente le point de vue « marxiste », minoritaire : il refuse de considérer que l'union ainsi constituée puisse se substituer au rôle du parti communiste et persiste à considérer les unions comme une forme simplement plus démocratique de « syndicat d'industrie » [29]. A la fin du mois, le 3° congrès du parti communiste est saisi par l'organisation exclue du district de Brême de propositions d'amendements aux thèses de Heidelberg [30] : les communistes de Brême, qui condamnent nettement les dispositions de Wolffheim et Laufenberg, affirment en même temps qu'ils ne sont pas prêts à la scission. Au même congrès, l'un des responsables du Kommunistiche Arbeiterzeitung, Karl Eulert, vient affirmer l'attachement de la rédaction du journal et de nombre de militants de Hambourg à l'unité du parti [31].
Dans le même temps, Franz Pfemfert proclame de son côté la « banqueroute du K.P.D. (S) » et se rapproche d'Otto Rühle qui, à travers le syndicalisme, chemine vers l'anarchisme, oppose, sous couleur de « communisme anti-autoritaire », le fédéralisme, le refus de la discipline, le culte de la spontanéité, qu'il juge « prolétariens », à la discipline, la centralisation, l'organisation, « bourgeoises » par essence, et se prononce pour un « socialisme sans chefs, sans Etat, sans domination » [32].
Dans ces conditions, on comprend que la centrale ait maintenu au congrès de Karlsruhe une position très ferme. Malgré les inquiétudes de Walcher, jugeant désormais inutiles des exclusions qui ne feraient que freiner le retour vers le parti des éléments sains de l'opposition [33], le congrès confirme les décisions de Heidelberg et refuse de discuter avec les communistes de Brême tant qu'ils n'auront pas rompu tout lien avec le groupe « nationaliste-petit-bourgeois de Wolffheim et Laufenberg » [34]. L'opposition gauchiste semble près de se décomposer, et la centrale peut compter sur la pression renforcée qu'exerce sur elle l'exécutif de l'Internationale, qui vient d'inviter ses représentants à une discussion directe, à Moscou [35]. Soudée seulement par une commune opposition aux hommes de la centrale et des positions de principe sous-tendues par des analyses profondément divergentes, l'opposition semble incapable de se décider à une clarification qui signifierait rupture ouverte dans ses rangs. Elle semble encore moins capable d'organiser un nouveau parti.
Notes
[1] Bock, op. cit., p. 227
[2] Ibidem, p. 226.
[3] R. Fischer, op. cit., p. 119.
[4] Freiheit, 6 janvier 1920.
[5] Bericht 2 ... , p. 38; les partisans du K.P.D. jugent ce chiffre exagéré.
[6] Ibidem, pp. 7, 32.
[7] Ibidem, pp. 16-17.
[8] Ibidem, pp. 33-36.
[9] Bericht 3 ... , p. 37.
[10] Ibidem, p. 35
[11] Bock, op. cit., p. 275.
[12] Cité par Bock, op. cit., p. 225.
[13] Publié en brochure à Hambourg en 1919, sous le titre Revolutionärer Volkskrieg oder Konterrevolutionärer Bürgerkrieg.
[14] Publié en brochure à Hambourg en 1920 sous le titre Kommunismus gegen Spartakismus.
[15] Ibidem, pp. 3-4, cité par Bock, op. cit., p. 277.
[16] Voir notamment, de Radek et Thalheimer, Gegen den National· bolshewismus, Berlin, 1920.
[17] Bock, op. cit., p. 429.
[18] Ibidem, pp. 436-437.
[19] « Weltrevolution und Kommunistische Taktik », Kommunismus, n° 28/29, 1° août 1920, pp. 976-1018; larges extraits en français dans Bricianer, op. cit., pp. 163-201.
[20] Bricianer, op. cit., p. 166.
[21] Ibidem, p. 167.
[22] Ibidem, pp. 168-169.
[23] Ibidem, p. 171.
[24] Ibidem, p. 174.
[25] Ibidem, p. 194.
[26] Cité par Bock, op. cit., p. 146.
[27] Bock, op. cit., p. 225.
[28] Ibidem, p. 226.
[29] Ibidem, p. 190.
[30] Ibidem, p. 226; Bericht 3 ... , p. 7.
[31] Bericht 3 ... , pp. 22-23.
[32] Cité dans Erich Eisner, Gegen die Bürger im Marxpelz. Die an tiautoritären « Linken » in der Arbeiterbewegung, pp. 23-24.
[33] Bericht 3 ... , p. 17.
[34] Ibidem, p. 7.
[35] Par lettre du 7 février 1920 (Bericht 3 ... , p. 14).