1848 |
En marge de la "Nouvelle Gazette rhénane", l'activité de Marx-Engels au jour le jour...
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n°93, 3 septembre 1848
RÉPONSE
Dans le n° 201, la Breslauer Zeitung se fait écrire de Berlin que le chevalier Schnapphahnski [1] a pris de nombreuses actions de la Nouvelle Gazette rhénane et c'est pourquoi les articles du feuilleton à son sujet ont cessé, parce qu'un journal ne peut polémiquer contre ses propres actionnaires. La Düsseldorfer Zeitung soi-disant démocratique, s'est vue obligée d'accueillir cette insinuation dans ses colonnes. Que l'on fabule à sa guise à Berlin; mais un journal silésien devrait savoir que cette affirmation était un mensonge et pourquoi elle l'était. Malheureusement l'insinuation perfide vient trop tard. Le n° 92 de la Nouvelle Gazette rhénane, distribué bien avant l'arrivée du n° 201 de la Breslauer Zeitung contient déjà la suite du feuilleton en question. La Nouvelle Gazette rhénane est d'ailleurs le journal d'un parti et elle a déjà suffisamment administré la preuve qu'elle n'était pas à vendre.
Les gérants de la « Nouvelle Gazette rhénane »
Notes
[1]
Sous le nom de « chevalier Schnapphahnski », Georg Weerth ridiculisa dans une série de feuilletons le prince Lichnowski, réactionnaire
connu. Les feuilletons intitulés : « La vie et les actes du célèbre chevalier Schnapphahnski » furent publiés sans nom d'auteur
dans la Nouvelle Gazette rhénane
en août, septembre et décembre 1848 et en janvier 1849.
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