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Homme politique suédois.D'abord membre du parti libéral, il
rejoint le parti social-démocrate en 1909, puis le parti
social-démocrate de gauche de 1917 à 1921 avant de retourner au
parti social-démocrate. Maire de Stockholm de 1903 à 1930. En
1917, il intervient pour faciliter le retour des émigrés
révolutionnaires en Russie à la suite de la révolution de février.
J'entrai également en relations avec les autres chefs
des « Jeunes » comme Zeth Höglund, Karl Lindhagen, bourgmestre
de Stockholm, Karl Kilbom, le linguiste éminent Haness Scheld,
etc... Tous s'intéressaient vivement au mouvement
révolutionnaire de notre pays. Ils furent très heureux
d'apprendre que la majorité des ouvriers social-démocrates
russes adoptaient la plateforme antimilitariste.
Personnellement, ils étaient prêts à m'appuyer de tout leur
pouvoir pour l'établissement de la liaison avec la Russie.
Néanmoins, leur antimilitarisme se ressentait encore
considérablement de l'idéologie bourgeoise. Ainsi leurs mots
d'ordre les plus radicaux étaient : « A bas la guerre ! Grève
des recrues ! etc... ». Cet antimilitarisme était, il est vrai,
le contrepoids nécessaire au militarisme effréné de la
bourgeoisie des pays Scandinaves et particulièrement de la
Suède, où l'armée servait beaucoup moins contre l'ennemi de
l'extérieur que contre celui de l'intérieur.
Alexandre Chliapnikov, A
la veille de 1917, 1920
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