(1896-1975)
Ouvrier pâtissier, mobilisé en 1915, blessé à Verdun. A son retour de guerre, Duclos rejoint la S.F.I.O. et opte pour le P.C. en 1920. Dès 1928, il est député. Il est alors au premier poste des actions d'éclat du P.C.F. de la "Troisième période" et est rapidement condamné et forcé de plonger dans la clandestinité. Dès cette époque, il est l'un des hommes de confiance de Moscou. Dans les années 30, Duclos est l'undes principaux dirigeants du P.C.F., membre de la direction du Komintern, député de Montreuil. A ce titre, il est l'homme des "opérations" des services soviétiques. Lors du déclenchement de la II° guerre mondiale, il est inculpé pour haute trahison et plonge dans la clandestinité. Après la victoire nazie, c'est lui qui dirigera les contacts avec eux en vue de la reparution de l'Humanité. Durant toute la guerre, il sera le principal dirigeant du P.C. présent sur le terrain, et le principal contact des soviétiques. Duclos émerge de la guerre comme le numéro 2 incontesté du P.C.F. Avec la mort de Staline, sa position est remise en cause et il est peu à peu rétrogradé dans l'appareil. Mais cette éclipse s'achève avec la mort de Thorez. Il sera candidat du P.C. à la présidentielle de 1969, où il obtient 21% des voix.
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